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Dominique Schelcher : LE nouveau commerçant

14 juin 2019 Portrait de diplômés
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Dominique Schelcher (1993) - Lauréat du Grand Prix Groupe Louis Le Duff - ESSCA Awards 2019 

"Je suis Dominique Schelcher, je suis le Président-Directeur-Général de Système U, le 5ème groupe de distribution en France, un groupe de distribution alimentaire. Je suis un ancien ESSCA de la promotion 1993.

Issu de la diaspora ESSCA en Alsace...

Mes parents étaient commerçants, petits épiciers dans notre village, épiciers dans l’alimentaire.

Et très vite, dans mes études, j’ai su que je n’avais pas envie de faire leur métier, mais que le commerce m’intéressait. Et donc, au lycée, j’ai très vite pris l’orientation de faire une école de commerce. De la faire directement après le bac, en me renseignant un peu.

Et en fait, c’est la rencontre avec un étudiant, dans une journée de présentation des écoles, qui a fait basculer mon choix pour l’ESSCA.

J’ai passé plusieurs concours, je m’en souviens, mais je n’avais envie d’en réussir qu’un seul, c’était celui de l’ESSCA. Et par chance, je l’ai réussi et donc j’ai fait l’école que je voulais.

 

Une large ouverture d'esprit grâce aux stages 

Pendant ma scolarité à l’ESSCA, j’en ai profité pour faire énormément de stages qui m’ont ouvert sur beaucoup de choses.

Et à un moment, j’en suis arrivé à cette conclusion : faire le lien entre une passion personnelle qui était la presse et puis peut-être un métier. Et c’est là que je me suis donc orienté vers un stage de fin d’études dans la presse, et un mémoire de fin d’études sur ce sujet. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce secteur, à l’époque, de la presse quotidienne régionale. À la suite de quoi, après mon service militaire, j’ai été recruté au journal l’Alsace, en Alsace.

 

Un retour aux sources

Après, je suis retourné dans le commerce. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai été rattrapé par l’indépendance et la liberté.

En fait, j’étais heureux dans ce que je faisais dans la presse, mais il me manquait quelque chose, c’était l’idée d’être mon propre patron. À ce moment-là, mes parents avaient besoin d’aide dans ce qui était devenu à l’époque un supermarché.

Ils étaient sur le point de recruter un directeur, et je suis revenu en tant que directeur de leur magasin.

Et à partir de là s’est enclenché un processus de succession et de travail qui m’a conduit à reprendre l’entreprise, à m’impliquer en parallèle dans le groupement Système U puisque nous sommes une coopérative où les patrons dirigent et prennent les responsabilités.

Donc, je me suis engagé petit à petit dans la coopérative, jusqu’à en devenir, par le choix des collègues, le PDG il y a maintenant un peu plus d’un an.

 

Une application quotidienne des acquis ESSCA

L’ESSCA m’a d’abord apporté une formation de base solide et reconnue - ce qui est tout le même le point de base - une bonne culture économique et toutes les bases sur l’entreprise.

Mais peut-être ce qu’il y a sans doute de plus important, c’est toute l’ouverture que l’école m’a apporté à travers tous les stages que j’ai pu faire.

Les plus grands apprentissages dont je me souviens, c’est la multitude de stages que j’ai absolument essayé de développer. Il y a eu de mémoire Air Inter, avant Air France, il y a eu Danone, j’ai passé quelques mois dans une administration, la presse ensuite… J’ai multiplié les expériences.

Chacune m’a apporté beaucoup de choses et m’ai aidé après à faire mes choix, et notamment mes choix de début de carrière.

 

Et depuis toujours... l'esprit ESSCA !

Ce que m’a effectivement aussi apporté l’ESSCA, ce sont les copains, c’est la vie associative.

Je me suis beaucoup engagé dans cette vie là. J’écrivais à un moment le journal de l’école. Et après, il y a eu beaucoup d’ouvertures à travers ces expériences, à travers la vie associative…

Bien sûr, je suis d’abord en contact avec les Alsaciens, avec qui j’ai d’ailleurs fait connaissance là-bas, mais que je n’ai finalement jamais quittés.

Et puis ces dernières années, au gré de ma carrière professionnelle, j’ai retrouvé des ESSCA parfois de ma promo, parce qu’ils sont chez les industriels.

Moi, je suis le commerçant, de l’autre côté de la barrière. Ces derniers temps, avant cette nouvelle fonction, ça s’est un peu précipité, j’ai encore retrouvé davantage de gens, et on a eu tout à fait plaisir à se retrouver et à reprendre contact, et je pense que l’on se reverra encore.




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