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Sophie Doireau : un parfum de succès aux Emirats Arabes Unis

13 juin 2019 Portrait de diplômés
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Sophie Doireau (2000) - Lauréate du Parcours international - ESSCA Awards 2019 Les raisons du choix de l'ESSCA

"je m’appelle Sophie Doireau, je suis de la promotion de l’ESSCA 2000, et je suis aujourd’hui Managing Director chez Cartier pour les Émirats Arabes Unis et l’Inde.

J’ai d’abord choisi l’ESSCA parce que j’avais envie de commencer directement après le bac, d’intégrer directement une école, et c’est vrai que l’ESSCA faisait partie des écoles les plus renommées.

Je connaissais aussi quelques personnes qui étaient vraiment des modèles pour moi, dans ma famille et parmi mes amis, qui en étaient issus. (NDLR : Père, Grand Père, Oncle, cousins, enfants... il existe de véritables sagas familiales ESSCA !)

Et cette école représentait pour moi un bon mélange entre des stages, notamment à l’étranger, ce qui n’était pas forcément très commun à l’époque. J’ai donc postulé et j’ai été ravie d’intégrer l’ESSCA en 1996.

L'international ? Dès le début !

J’ai terminé l’ESSCA par un an à l’étranger, aux États-Unis, ce qui n’était pas obligatoire à l’époque, mais qui est plus courant aujourd’hui.

Ce qui est très bien, parce que je trouve que l’on a besoin d’aller voir ce qui se passe à l’étranger, c’est très important. Et dans un monde ouvert comme le nôtre, c’est essentiel de parler des langues, de voir ce qui se passe ailleurs, de prendre tout le bon qu’il peut y avoir dans d’autres cultures.

Puis j’ai commencé ma carrière en fait en agence de création, dans le luxe, à Paris. Je suis ensuite allée à l’étranger, mais un étranger un peu « différent ». Nous sommes partis avec mon mari pendant deux ans à Djibouti, où je me suis occupée des réceptions de l’Ambassadeur de France. Une expérience très enrichissante et très différente. Ensuite, retour en France, où j’ai travaillé pour Johnson& Johnson, en marketing.

Le luxe pour arriver au top !

J’ai commencé comme chef de produit et j’ai gravi les différents échelons du marketing au niveau central, au niveau développement des produits, dans la partie accessoires.

Puis je suis arrivée au « Middle East », d’abord en charge du marketing et de la communication pour la région, et depuis une petite année je suis DG pour les Émirats et l’Inde.

C’est un poste qui nécessite beaucoup de déplacements de par le monde, et c’est vrai que c’est une chose qui me plaît beaucoup.

Nous avons énormément d’événements internationaux, où l’on emmène la presse, nos clients… C’est très varié. Ces derniers mois, c’était San Francisco, Pékin, Paris… ce soir je pars à Londres où il y a un gros événement. Mais il y a aussi des événements au niveau de la région, à Dubaï, à Abu Dhabi, en Arabie Saoudite, au Koweït, en Inde.

 

20 ans après : pas de regret d'avoir choisi l'ESSCA !

D’abord, c’est vraiment une des écoles les plus reconnues au niveau post-bac. Elle est également reconnue pour former des étudiants qui sont assez agiles, entrepreneurs, et je dirais débrouillards dans le bon sens du terme, assez pragmatiques.

Ce qui est très appréciable. C’est aussi pour moi un réseau d’anciens qui est très fort, et ça je peux vous le dire, parce qu’en arrivant à Dubaï, c’est incroyable le nombre d’anciens de l’ESSCA que l’on retrouve dans cette ville. J’ai retrouvé tout de suite assez facilement une vingtaine de personnes, et c’est vrai que c’est assez incroyable ce lien qui reste via l’ESSCA, alors que c’étaient des gens que je ne connaissais pas avant.

Mais, je le vis aussi dans ma vie personnelle. L’ESSCA, ce sont des amis que je garde depuis plus de 20 ans, nous avons énormément de souvenirs ensemble et un lien qui continue et qui continuera.

Il y a un lien très fort qui unit les anciens et une espèce de fierté, beaucoup de points en commun que l’on garde tous. Il y a une sorte de tronc commun : ces années que l’on a passé dans une ville – moi c’était à Angers – alors que nous venions tous d’ailleurs et que nous étions regroupés sur un même campus, dans le centre-ville.

Cela crée des liens, des liens extrêmement forts qui perdurent. Et c’est ça qui est super !




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