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Rencontre avec 4 ESSCA au coeur du concept DESKOPOLITAN

27 septembre 2019 Portrait de diplômés
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A l’occasion de la rentrée du DESKOPOLITAN Voltaire, espace de coworking de 6 000 m2 comprenant aussi une salle de fitness, une crèche, un restaurant, des studios audio-vidéo, nous avons rencontré quatre ESSCA au cœur du projet : Paul Chevrillon (Promo 2008), Alexis Rebiffé (Promo 2008), Co-fondateurs de DESKOPOLITAN, Adélie Guers (Promo 2010), General Manager et Philippine du Peloux (Promo 2019), Assistant Manager.

ESSCA Alumni : On commence les présentations ?

Philippine : Je suis encore étudiante à l’ESSCA, en stage de fin d’étude chez DESKOPOLITAN, et j’ai la chance de poursuivre l’aventure : J’ai commencé par un master en Revenue management puis en Economie Sociale et Solidaire : DESKOPOLITAN peut correspondre à un tiers lieu d’économie collaborative, ce qui me permet d’allier mes deux spécialités ESSCA. Je suis Assistant manager d’Adélie : Je l’assiste au quotidien pour prendre en charge la relation client et la gestion des prestataires intervenant sur les tous les pans de notre activité.

Alexis : Effectivement, nous accueillons 250 personnes au quotidien et cette fonction peut s’apparenter au « concierge en hôtellerie » qui répond aux besoins du client et s’assure de sa satisfaction.

Adélie : Depuis plus de deux ans chez DESKOPOLITAN, diplômée du master des produits Grande conso, j’ai fait mes classes chez Häagen-Dazs et Coca-Cola, puis en marketing digital pendant sept ans chez PSA. J’ai rejoint deux amis (Paul et Alexis) qui m’ont fait confiance pour la réouverture du premier DESKOPOLITAN (Château d’eau). Cette première expérience m’a permis de prendre Voltaire sur 2 activités : coworking et hôtel, le reste des activités étant déléguées à des gestionnaires extérieurs : fitness, crèche, restaurateur…

Comment vous êtes-vous connus ?

Alexis / Paul / Adélie : Par l’ESSCA, au BDE, depuis 2005 !

Alexis : C’est intéressant de s’investir dans la partie associative : les premiers projets entrepreneuriaux sont associatifs et permettent de tisser des liens avec des enjeux financiers et humains : cela crée indiscutablement de forts liens de confiance.

Paul : Je suis co-fondateur de DESKOPOLITAN avec Alexis. J’ai commencé ma carrière chez Veolia et j'y suis resté resté pendant cinq ans, sur des projets d'intrapreneuriat pour développer en interne des starts-up en lien avec les VTC. J’ai ensuite rejoint Alexis sur un business de mobilier extérieur design. Après six mois de discussion entre associés, nous nous sommes retirés de ce projet pour créer DESKOPOLITAN en 2013…je suis en charge des nouveaux sites, du management des équipes (25 collaborateurs) et du développement commercial. Je suis diplômé ESSCA en Marketing puis chaire logistique et achat.

Alexis : Avec Paul, nous nous connaissons depuis 2003, dès la première année à l’ESSCA, et sans jamais se perdre de vue depuis. Dans les domaines pourtant très variés de notre activité (architecture, design, marketing…), nous n’avons plus besoin de nous concerter, nous étions au BDE, colocataires, puis associés. J’ai fait la majeure entrepreneuriat et management de l’innovation, avant d’intégrer Saguez & Partners : J’y suis resté un an et demi et un ami d’enfance m’a proposé de le rejoindre au Mexique, dans un projet entrepreneurial lié à la photographie. Puis j'ai fondé une marque de mobilier extérieur design, et sommes devenus les pionniers de la chaise Acapulco. Ce projet a très bien fonctionné mais nous n’avions pas prévu les capacités de production...De plus, il s’agissait de produits saisonniers et premium : c’est donc un marché restreint, manufacturés par des artisans, produits à l’étranger avec une logistique compliquée (on transporte du vide) …Cette expérience nous a poussés à nous positionner sur le service plutôt que le produit, et à développer un business avec des revenus récurrents plutôt que saisonniers. Le coworking fonctionne avec des abonnements mensuels et est duplicable dès qu’on a de bonnes équipes et de bons process…

Quelle est votre relation avec le réseau ESSCA et ESSCA ALUMNI ?

Paul : Nous entretenons notre réseau ESSCA, participons aux évènements et intervenons dans le cadre d’enseignements.

Alexis : Nous saluons le renouveau du réseau Alumni et la possibilité pour les étudiants de l’intégrer dès la première année : L’équipe s’étoffe et les évènements se multiplient !

Adélie : Je suis adhérente à vie, consulte l’annuaire pour savoir ce que deviennent les ESSCA, et participe à certains évènements !

Comment est né le projet DESKOPOLITAN ?

Paul : Nous avons lancé DESKOPOLITAN, avec l’idée de réinventer le centre d’affaires ! Le produit était bon : Beaucoup d’entrepreneurs ont besoin d'un bureau sans bail, flexible et l’immobilier ne connait pas la crise ! En revanche, en 2013, le centre d’affaires est moche et ringard : L’expérience d’Alexis chez Saguez, agence de design, nous donne la première vision de ce qu’il faut améliorer ! Adossés au Groupe Chevrillon, qui a une forte expertise dans l’immobilier, on se dit qu’il y’a un truc à faire ! Le Groupe achète les locaux et nous les exploitons. Nous organisons ensuite une table ronde avec le réseau ESSCA et notre constat fut partagé. Sur le DESKOPOLITAN Voltaire, Le Groupe est propriétaire de 6000 M2 mais seuls 3500M2 sont dédiés à l’activité coworking. Les espaces restants sont exploités par d’autres gestionnaires avec une salle fitness, un restaurant, une crèche et un hôtel !

Nous nous différencions en nous installant dans les quartiers de vie : Améliorer la qualité de vie au bureau est un vrai sujet et nous souhaitons aussi apporter du service pour les habitants !

Alexis : Notre force, c’est la qualité de l’espace et des équipes …L’humain, c’est le capital et le réseau est emblématique : donner pour recevoir…Ces petits pions positionnés font que c’est très apprécié et que vous pouvez solliciter le réseau par la suite. Ce que je trouve très bien à l’ESSCA, c’est que cet enseignement est diffusé !

Adélie : L’engagement associatif de l’ESSCA est complémentaire de la scolarité : les personnes que nous recherchons doivent être passionnées, concernées et faire les choses avec envie !

Philippine : Tout le monde se connait, et ce n’est pas encore du réseau mais de l’amitié !

Paul : Le réseau donne un apriori de confiance, cela donne de bonnes prédispositions compte-tenu des valeurs communes, c’est très précieux !

Alexis : Par exemple, Adélie n’a pas le profil et nous l’avons intégré grâce au réseau : le niveau de confiance est déjà établi et cette affinité peut prendre des années à construire. Nous avons abordé ce projet lors d’un diner, après dix ans d’amitié…En fait nous avons déjà travaillé ensemble, on s’est fait confiance à 19 ans, c’est inestimable !

Quelles actualités pour DESKOPOLITAN ?

Dans Le coworking, on parle beaucoup de communautés mais c’est un travail de longue haleine pour être au point sur la qualité de service délivrée, connaitre nos co-workers, identifier leurs besoins : nous ouvrons un hôtel et gérons 3 locataires sur un même site ! Nous sommes un projet d’entrepreneurs ! Si on fait bien notre job, tu as vraiment l’impression d’arriver chez quelqu’un ! Il n’y a pas le même attachement !

Adélie : J’ai fait un changement de carrière mais après trois ans en agence et trois ans chez l’annonceur, je suis arrivée du jour au lendemain chez DESKOPOLITAN, en rejoignant des amis ESSCA que je connaissais…Je savais que je souhaitais gérer un lieu -sans ne l’avoir jamais fait ni savoir ce que cela impliquait...Cette requête n’existe pas encore sur INDEED !

Alors comment se retrouver à la bonne place au bon moment ?

Paul : C’est pour cela que l’on se sert du réseau ESSCA ALUMNI : nos métiers sont complexes et exigeants : quand tu l’expliques, c’est très clair et nos prises de parole ESSCA comme le réseau Alumni nous permettent de recruter avec un apriori de confiance…

Adélie : Tu sais à quoi tu sers : ta journée est passée tellement vite, même avec des moments difficiles. Je suis dans un métier très exposé, avec de l’organisation et du service client mais dans un esprit familial. Le coworking est une vie en communauté et il faut parfois accompagner les clients dans les bonnes pratiques.

Vos sites sont historiques et patrimoniaux, cela compte beaucoup pour vous ?

Paul : On aime ! On a la chance de pouvoir choisir et de développer notre concept en ajoutant des facteurs différenciants, comme l'aspect historique.

Adélie : Le site Voltaire est en fait une ancienne distillerie dont subsistent de nombreuses marques du passé !




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