Actualités

Partager sur :

"Mademoiselle France" le charme du savoir faire français !

10 novembre 2020 Solidarité ESSCA
Vue 1180 fois

Parce que la SOLIDARITE est une des valeurs fortes de l'ESSCA, nous proposons de mettre en avant, et plus particulièrement avant Noël, certaines entreprises d'Alumni pour les aider à maintenir leur activité pendant cette crise sanitaire hors du commun.

Aujourd'hui, découvrez le portrait d' Elisabeth de Kerautem, promo 1999, qui a créé la boutique à Nantes "Mademoiselle France". 

 

Que retiens-tu de ta formation à l'ESSCA ?

Ces années à l’ESSCA ont clairement participé à faire de moi la femme que je suis aujourd’hui : esprit « corporate », goût du travail en équipe, gestion de la pression !

 

Peux-tu nous présenter ton activité ?

C’est en mettant à plat mes compétences, mes valeurs et mes souhaits qu’est née « Mademoiselle France,  le charme du savoir-faire français » le 25 novembre 2019.

En effet, depuis plusieurs années, mûrissait en moi le désir de l’entrepreneuriat, mais j’attendais le bon moment : une expérience probante, une épargne suffisante et surtout… la bonne idée, c’est-à-dire celle qui me ferait vibrer, celle à travers laquelle je m’épanouirais.

A l’origine de « Mademoiselle France » ? la recherche d’éthique.

« Mademoiselle France » propose une sélection de cadeaux et accessoires de fabrication française (hors prêt à porter et chaussures) dans une boutique physique au cœur de Nantes (20 rue Contrescarpe) et via un site de  vente en ligne (www.mademoiselle-france.fr). Que ce soit en boutique (grâce aux étiquettes) ou sur le site (grâce à une carte de France), j’ai à cœur de communiquer sur le(s) lieu(x) de fabrication des produits et sur l’approche écoresponsable du fabricant.

 A-t-elle été impactée par l’épidémie actuelle ?

Je ne vais pas vous le cacher… Vivre 2 confinements (et ce n’est peut-être qu’un début… qui sait ?!) dans la première année d’ouverture d’un commerce, c’est pour le moins inattendu et quelque peu stressant.

Le premier impact évident des mesures mises en place pour lutter contre cette épidémie, se joue sur le terrain du prévisionnel financier… Impossible, dans de telles conditions et malgré les aides de l’Etat et les ventes sur le site, d’être dans les clous… Impossible aussi, bien sûr, de me rémunérer à partir du mois de janvier 2021, comme je l’avais prévu.

L’autre impact, très positif celui-là, touche à l’aspect humain : c’est dans ces moments que l’on mesure les valeurs de la solidarité et de l’entraide.

 

Comment t’es-tu adaptée au Covid-19 ? 

Etant d’un naturel combatif et tenace, j’ai tout de suite décidé de ne pas me laisser abattre et de me démener pour donner une chance à « Mademoiselle France » de passer ce cap compliqué.

1/ Jouer collectif

Forte de mon expérience en centrale d’achat, j’ai conscience de la force du collectif et du pouvoir de la solidarité, valeur qui, de surcroît, me parle particulièrement à titre personnel.

Pendant le premier confinement, cela s’est concrétisé par la participation à des visios pour créer un « Collectif des boutiques made in France » : nous sommes une vingtaine de boutiques indépendantes, avec des concepts différents mais des valeurs en commun, à nous être ainsi réunies pour réfléchir et avancer ensemble. De cette émulation commune est né un site internet qui sensibilise aux bienfaits d’acheter français et qui répertorie les boutiques affiliées : Collectif des boutiques du Made in France 

Au niveau local, nous sommes 5 commerçants de la rue à nous être regroupés pour agir ensemble pendant ce deuxième confinement : mêmes horaires de Click & Collect, communication groupée pour nous 5 et croisées sur nos comptes FB et Instagram respectifs, optimisation commune des livraisons.

2/ Communiquer pour garder le lien

Mon premier vecteur de communication est le digital : depuis ma phase projet, je suis très active sur les réseaux sociaux, moyen imparfait mais tout de même incontournable pour créer du lien et fidéliser. Pour ma part, je m’appuie énormément sur cette communication digitale pour traverser cette crise, en tâchant d’adapter le message aux spécificités de chaque réseau

Mon deuxième axe de communication est ambitieux : faire parler des commerçants de la rue et de « Mademoiselle France » dans les médias pour toucher un public plus large.

Ainsi, à la sortie du premier confinement, nous avons, avec une autre commerçante de la rue, réussi à motiver la majorité de nos petits collègues commerçants pour tourner une vidéo pour faire parler de la rue Contrescarpe.

Pari gagnant : cela a créé du lien entre les commerçants de la rue, on s’est franchement amusé et en plus la presse et la télé locales ont relayé notre initiative et des clients sont venus grâce à cela.

Depuis le début de ce deuxième confinement, nous constatons que le fait de communiquer ensemble porte plus de fruits que de communiquer seul. En effet, à nouveau la presse et la télé prennent le temps de parler de nos commerces, des réalités que nous traversons, des moyens mis en place ensemble pour traverser cette période compliquée.

3/ Innover

Les gens ne peuvent plus entrer dans nos boutiques ? Qu’à cela ne tienne, nous leur donnerons la possibilité de sa balader virtuellement avec la technologie 3D ! Grâce au geste solidaire incroyable d’un agent immobilier ami venu filmer avec le bon matériel , nous sommes 3 boutiques de la rue à proposer depuis le 6 novembre de faire le  tour de nos boutiques comme si on y était. Le gros plus ? Le visiteur accède directement à la bonne page du site de vente en ligne en cliquant sur l’article repéré. Le résultat est époustouflant

Pour visiter la boutique, c'est par ICI  !!

 

As-tu un message à faire passer ?

J’ai envie de dire… « Achetez français » !!!

C’est tous ensemble, fabricants, distributeurs et clients que nous pouvons et devons agir pour soutenir notre économie et nos emplois !

 




Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.